cinema cinema tchi-tcha !!! retour d'infos sur green zone

aujourd'hui je fais l'effort de me trainer au ciné pour aller voir Adèle, sauf que c'était une séance en présence de besson et de l'actrice principale... autant dire qu'il n'y avait plus de place
il y avait de la place par contre pour green zone.
même si la bande annonce ne m'avait pas enchanté plus que ça, j'aime bien le réalisateur (paul greengrass, responsable entre autre des deux premiers jason bourne ou de vol93), et le voir retrouver un de ses acteurs fétiche (matt damon)... j'avais envie de faire confiance donc j'avais prévu ce film en plan B

le film :
franchement, je me demande comment on peut faire une bande annonce aussi pourrie pour un film aussi sympa, bande annonce montée sans respect chronologique ce qui fait qu'on pense qu'on verra un énième film avec un mec seul contre tous, presque un vigilant en iraq mais non. vous aurez le droit à un film de guerre, mais pas un drame chiant genre démineur, mais plutot un thriller musclé.

l'histoire :
le père matt commande l'unité de recherche des adm durant la guerre du golfe 2 (le retour du fils prodigue).
après une scène d'action militaire très efficace, il se demande pourquoi il perd des mecs pour "visiter" des usines de toilettes marquées sur sa carte comme étant des usines ou caches d'ADM... et comme tout le monde le sais, un soldat qui pense commence déjà à désobéir
là il va tomber sur un renseignement lui permettant de capturer l'as de trèfle (le général iraquien en charge du développement des ADM)... et c'est le début de l'engrenage qui révèlera au monde entier la supercherie des ADM, et qui malheureusement enclenchera aussi le début de l'insurrection armée.

encore un film qui enfonce les portes ouvertes me direz vous, sauf que là tout est au service du spectacle : action, rebondissements, méchants pas si affreux mais complètement imbue d'eux même et niant la réalité du terrain (et pour cause), manipulation, ... tout y est, et tout sonne juste ; même la façon de filmer et le grain de la photo : paul greengrass maitrise son sujet et sa technique, et ça se voit. on est loin du bling bling (régressif) à la bay.

en conclusion et en clair, vous tenez sans doute avec ce film le thriller de guerre du début de l'année.
et vu le four que ça a fait de l'autre coté de l'atlantique, allez le voir plutôt que de le récupérer.